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titre-imgRedonner vie à nos rivières

Synthèse des constats sur le territoire du bassin versant

Différents éléments ont été mis en évidence suite aux états des lieux et diagnostics, notamment :
- La dégradation généralisée des cours d'eau du bassin versant, à cause de mauvaises pratiques passées (anciens curages, recalibrages ou reprofilages de cours d'eau, urbanisation des bassins versants) ou actuelles (entretien non effectué ou inadapté, pratiques agricoles) ;
- Des problèmes de qualité de l'eau à cause de peuplements piscicoles non conformes à ceux qui devraient être trouvés dans nos cours d'eau ;
- La présence de nombreux ouvrages hydrauliques, dont certains entravent la circulation piscicole et sédimentaires. Une amélioration de la gestion de ces ouvrages apparaît indispensable, en période hivernale comme en période estivale ;
- Des problèmes de qualité de l'eau au niveau de certains captages d'eau potable (Nièvre d'Arzembouy) ;
- Des dysfonctionnements de stations d'épuration ;
- Des inondations sur l'aval du bassin versant liées à une urbanisation importante du bassin versant de la Pique ;
- Une faible appropriation des qualités paysagères, culturelles et naturelles du territoire.

Une rivière vivante

Un cours d'eau est bien plus que de l'eau en mouvement. C'est un écosystème complexe et fragile, composé d'un milieu physique (l'eau, le lit et les berges, les annexes hydrauliques...) et de peuplements animal et végétal qui s'y développent.
À l'échelle du bassin versant, la diversité des milieux aquatiques est issue de la diversité morphologique des cours d'eau qui présentent un tracé plus ou moins sinueux en fonction de la pente des versants. Ainsi les espèces piscicoles, d'invertébrés ou de plantes aquatiques y sont différentes selon que l'on soit à l'amont ou à l'aval d'un bassin versant.
Les cours d'eau en bon état érodent, transportent et déposent des sédiments de l'amont vers l'aval (sables, graviers, pierres). Ces sédiments proviennent des versants, du lit et des berges amont du bassin soumis aux processus d'érosion.
Des zones d'écoulement lent, profond et organique se succèdent en alternance avec des zones d'écoulement plus rapide, peu profond et aux substrats plus grossiers (sables, graviers, pierres).
Les zones rapides et peu profondes constituent des zones de ponte pour de nombreux poissons (goujon, vairon, chabot, truite...) et abritent une grande diversité d'invertébrés aquatiques (les phryganes, les éphémères, les plécoptères...). L'eau y est également plus fraîche et mieux oxygénée. Dans ces zones d'écoulement, le cours d'eau possède des capacités d'auto-épuration de l'eau : il peut transformer ou éliminer une partie des substances polluantes qui lui sont apportées.
Le bon fonctionnement de l'écosystème aquatique et humide (cours d'eau, zones humides, corridor rivulaire, plaine d'inondation, nappe alluviale) offre ainsi de nombreux services à la société, que ce soit la régulation des inondations, la recharge des nappes, la fertilisation des plaines alluviales, la biodiversité, l'autoépuration des eaux, les produits de la pêche, etc.


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